Ce film n'est plus à l'affiche
Caotica Ana
Critique :
(...) Il y a une forme d'authenticité. Du cœur...
Kieslowski avait filmé la Double vie de Véronique. Julio Medem évoque avec le personnage d'Ana une vie encore bien plus multiple. Il y a Ana la peintre, Ana l'amoureuse, Ana la mystique, Ana la Saharienne, Ana la femme-enfant, Ana l'âme damnée… On se perd par moments au cœur de ce trip métaphysique, doublé d'un grand voyage intérieur, vers les profondeurs d'Ana. On n'est pas toujours loin de la prise de tête. Mais le chaos de Medem, qui dédie le film à sa fille décédée, porte en soi quelques belles surprises. Il y a une forme d'authenticité. Du cœur. Et quelques scènes étonnantes de cinéma, comme cette fin en forme de coup de poing, dont nous ne vous révélerons absolument rien.
Soir en Ligne du 6/08/08 par
Didier Stiers, Philippe Manche et Nicolas Crousse