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Présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 2010 ; Sélection officielle du Festival du Film de Toronto


Distribu� par :
O'Brother Distribution
Ce film n'est plus à l'affiche

The Housemaid

Critique :

Avec The Housemaid, le réalisateur coréen Im Sang-soo signe un thriller virtuose. Remake d'un classique du cinéma coréen des années 60, et vénéneux tableau de classes, The Housemaid est aussi une fable au suspense glacial et sensuel.

Remake d'un classique du cinéma coréen des années 60, The Housemaid voit Im Sang-soo, réalisateur entre autres du sidérant The President's Last Bang, s'aventurer du côté du thriller érotique, envisagé à sa façon cependant.

Soit l'histoire d'Euny, jeune femme un brin naïve engagée comme aide-gouvernante par une famille de grands bourgeois, et que le maître de maison, Hoon, ne tarde pas à prendre pour maîtresse. Pour déclencher, ce faisant, une série d'événements qui vont, insensiblement, lézarder le vernis semblant recouvrir toute chose.

Serti dans un écrin stylisé, The Housemaid adopte les contours d'un suspense glacial et sensuel à la fois, doublé d'une fable vénéneuse sur les rapports de classe. Evoquant par endroits un Chabrol à la mode coréenne, Im Sang-soo signe un thriller virtuose et raffiné, dispensant un trouble allant crescendo, pour culminer dans un final proprement étourdissant. Eminemment délectable.

Le Vif Focus.be par Jean-François Pluijgers

un festival d'idées à l'esthétique simple et efficace

C'est le remake d'un film mythique en Corée du Sud : Hanyo, de Kim Ki-young (1960). Franchement, on ne nous l'aurait pas dit, personne ne l'aurait su - que ceux qui ont vu l'original lèvent le doigt. Im Sang-soo, lui, est le réalisateur de The President's Last Bang (2005), qui lui a valu de jolis et justifiés lauriers. Son talent se trouve confirmé ici avec cette histoire de maîtres et servante, terreau idéal pour évoquer l'ambiguïté des rapports dominant-dominé, la gouvernante devenant la maîtresse, à tous les sens du terme, de son patron. Et du sexe, il y en a autant que du cinéma. Qu'importe si on ne saisit pas le sens exact d'une préface et d'un épilogue énigmatiques. Entre les deux, il y a un festival d'idées à l'esthétique simple et efficace. Comme le discours, d'ailleurs. Aucun tabou, pas de faux-semblant. On appelle un chat un chat, et une Jeon Do-yeon (prix d'interprétation à Cannes, en 2007, pour Secret Sunshine), une beauté. Lee Jung-jae, son amant à l'écran, n'est pas mal non plus. Tout le monde devrait donc y trouver son compte.

par L'express
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