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5 Oscars 2012 dont celui du Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleur Acteur ; 6 Césars 2012 dont celui du Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleure Actrice ; Goya du Meilleur Film Européen ; 6 BAFTA Awards : meilleur acteur, meilleur scénario, meilleur film, meilleur réalisateur ; 3 Golden Globes : meilleure comédie, meilleur acteur comique pour Jean Dujardin et meilleure musique originale (Brussels Philharmonic et le Brussels Jazz Orchestra) ; Prix d'interprétation masculine (Jean Dujardin) au Festival de Cannes 2011 ; Prix TCM du public au Festival de San Sebastian 2011


Distribu� par :
Cinéart
Ce film n'est plus à l'affiche

The Artist

Critique :

100 minutes de pur cinéma glamour, jubilatoire, exaltant, poétique, populaire, complice

(...) Voilà sans doute le film le plus tonique, le plus grisant, le plus euphorique et le plus improbable de l’année. Réaliser, en 2011, un film noir et blanc, c’est risqué. Le vouloir muet en plus, c’est suicidaire. Et rêver d’en faire un film tout public, c’est de la folie. Autant vouloir escalader l’Everest pieds nus et en calebard.

Eh bien, Michel Hazanavicius l’a fait. Il a relevé le défi au-delà de toutes les espérances. Sans doute, parce qu’il n’a pas entamé l’ascension avec l’idée d’un exploit, d’une mission impossible, mais comme un passionné qui aimerait ouvrir les yeux des spectateurs, leur montrer que le cinéma muet n’est pas un cinéma primitif, rudimentaire, car il est privé de la parole, de la couleur, de la musique, parfois. En fait, c’est tout le contraire. Dans les années 20, le 7e art est très sophistiqué, incroyablement inventif. A cause des contraintes justement, les réalisateurs sont forcés de chercher des solutions du côté du montage qui manipule, de la grammaire qui se complexifie, de la musique qui oriente les émotions et, enfin, l’imagination qui élève l’esprit. Leur challenge permanent est : comment transformer une sensation, un sentiment en une image ?

(...) Comme Gene Kelly dansant sous la pluie, Hazanavicius déborde d’admiration à l’égard des films et des auteurs de cette époque. Jean Dujardin partage son enthousiasme, et pour cause. Jamais, il n’a eu l’opportunité d’incarner un personnage qui sollicite autant son expressivité. Le bonheur de le voir jouer n’a d’égal que la prestation de Bérénice Bejo débordante de tempérament, d’énergie, au charisme saisissant en noir et blanc. Mais, il faut le reconnaître, même si l’amour-propre de Dujardin et Béjo doit en souffrir, le meilleur acteur sur l’écran, c’est le chien. C’est aussi le plus cabot.

100 minutes de pur cinéma glamour, jubilatoire, exaltant, poétique, populaire, complice (Ah! les cartons à double sens, l’apparition du premier son). 100 minutes dans l’air du temps, celui de la célébrité à tout prix et du gouffre de l’oubli. 100 minutes de cinéma qui donne aussi envie de plonger dans la partie immergée du 7e art, où se trouvent Chaplin, Keaton, Murnau, Borzage. 100 minutes de magie du cinéma.

La Libre Belgique par Fernand Denis

Golden Globes: "The Artist" sacré meilleure comédie

Le film muet français "The Artist" a remporté dimanche soir à Beverly Hills le trophée de la meilleure comédie aux 69es Golden Globes, première victoire pour un film français dans cette catégorie.

Il a battu les films "50/50", de Jonathan Levine, "Mes meilleures amies", de Paul Feig, "Midnight In Paris", de Woody Allen et "My Week With Marilyn", de Simon Curtis. C'est le troisième trophée de la soirée pour le film de Michel Hazanavicius, après la victoire de Jean Dujardin, meilleur acteur de comédie, et Ludovic Bource pour la musique originale.

Toute l'équipe du film, chien inclus, est venue recevoir le prix, décerné au producteur Thomas Langmann. Ce dernier a rendu hommage à son père Claude Berri et lancé à la salle: "C'est un véritable honneur d'être devant vous ce soir". Il a également remercié Michel Hazanavicius: "Merci non seulement pour le film, mais aussi pour qui tu es".

Le film, qui était l'un des favoris de la soirée, a en revanche échoué dans les catégories de meilleur réalisateur, scénario et second rôle féminin (Bérénice Bejo). "The Artist" raconte l'histoire de George Valentin (Jean Dujardin), une star du muet sombrant dans l'oubli faute d'avoir embrassé l'avènement du cinéma parlant, et le destin contraire de la jeune actrice Peppy Miller (Bérénice Bejo), l'une de ses admiratrices à la gloire irrésistible.

Le film avait été présenté en première mondiale au dernier festival de Cannes, où il avait valu à Jean Dujardin le prix d'interprétation masculine.

par rtbf.be
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