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8 nominations à la Berlinale 2011


Distribu� par :
ABC Distribution
Ce film n'est plus à l'affiche

The Future

Critique :

une pépite indépendante

Loufoque, poétique, désarmante, cette vraie fausse comédie est une pépite indépendante.
par Métro

[Un film] qui agite les grandes questions philosophiques avec un humour léger et irrésistible. [...] On rit, on craque.

Après « Toi, moi et tous les autres », l’Américaine Miranda July, cinéaste, musicienne, écrivain et artiste, nous livre son second film « The Future ». Une histoire d’amour, à mi-chemin entre la rêverie et le drame, la fantaisie et la peur de devenir adulte.

Pour l’histoire d’amour de Sophie et Jason, des personnages à la fois attachants et un peu perdus. Miranda July, en plus de réaliser le film, campe le personnage féminin à la perfection. Sophie est étourdie, lunaire, un peu dans son monde, et enseigne la danse à des enfants. Jason lui, est tout aussi rêveur qu’il est amoureux de Sophie, avec qui il vit dans un petit appartement de Californie. Lorsque le couple décide d’adopter un chat prénommé Paw-Paw, leur petit monde semble bouleversé. Les deux amoureux abandonnent leurs jobs, et se donnent un mois pour réaliser leurs rêves. Mais ce mois n’a rien d’idyllique et le couple va traverser une crise.

Parce que c’est un film plein de fantaisie, qui flirte parfois avec l’absurde. Dans « The Future », Paw-Paw le chat, qui attend à la SPA que ses futurs maîtres viennent le chercher, parle. Sorte de narrateur, il ponctue certaines scènes de ses propos à la fois naïfs et philosophiques sur les relations humaines. Sophie, quant à elle, est parfois en proie à des hallucinations et lorsqu’elle exécute une scène de danse, elle se réfugie dans un immense tee-shirt jaune extensible. Jason, enfin, explique au début du film qu’il est capable d’arrêter le temps. Un pouvoir précieux, surtout lorsqu’on a peur de se confronter à un futur qui sera sans doute douloureux.

Sous des airs de conte naïf, « The Future » pose les bonnes questions. Même si le fait d’adopter un chat peut prêter à sourire, ce qui se joue dans ce film, c’est le moment où l’on devient adulte, responsable. Ce moment où il faut prendre des décisions qu’il faudra assumer jusqu’au bout. « Suis-je avec la bonne personne ? », « Qu’est-ce que j’ai vraiment envie de faire de ma vie ? », sont quelques unes des questions que Sophie et Jason se posent.

Pour me perdre dans une rêverie. Miranda July est créative, a un imaginaire très développé, et, quand elle réalise un film, on a l’impression de s’immerger dans un rêve éveillé. Ici, le temps s’arrête, ou suit son cours d’une manière très accélérée. Les images, quant à elles, sont pleines de poésie et portées par une jeune femme qui ressemble à une poupée. Un régal pour les yeux.

Parce que c’est un film plein de tendresse. Au fur et à mesure que les minutes s’écoulent, Sophie et Jason s’éloignent l’un de l’autre. Sophie va même aller jusqu’à entretenir une liaison avec un autre homme. Mais finalement, si le futur réserve parfois de mauvaises surprises, il fait très bien les choses, et on ressort de ce film avec le sourire aux lèvres, heureux d’avoir découvert ce couple un brin délirant, dont la vie est à l'image du bric-à-brac de leur appartement.

Verdict :
Pas de doute, « The Future » de Miranda July est une petite pépite du cinéma indépendant américain. Certes, l’imagination sans limite de la réalisatrice peut déstabiliser le spectateur. Mais ce long-métrage, empreint de magie et de fantaisie sur les relations au sein d’un couple est à découvrir de toute urgence. Un film parfois amer, mais très certainement émouvant.

par Elle
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