Rumba a été présenté à la Semaine de la Critique, en séance spéciale au Festival de Cannes 2008


Distribu� par :
Cinéart
Ce film n'est plus à l'affiche

Rumba

Critique :

Rumba, avec son ton candide et absurde, procure d'emblée du bonheur, du vrai, du pur, souvent même du grand.

Deux films, cette année, ont fait, dans les grands festivals de cinéma, l'effet que produisent les ovnis dans les vieux films de Steven Spielberg. À Berlin, il y eut Happy-go-lucky, de Mike Leigh. Et à Cannes, ce film belge en colorama, applaudi par des salles hilares.

Deux ovnis, et pour cause. À leur façon, ces deux films parlent du bonheur. Chantent. Font des claquettes. Dansent la rumba, sur des airs de Portilla de la Luiz ou de Pedro Flores Cordova. Savent que la vie est souvent noire (dans Rumba, une maison brûle, il pleut, un suicidaire sanglote), mais ont envie de la voir et de la peindre en rose. Deux hérésies, en somme.

Hérésie d'autant plus forte, avec Rumba, que le film est emballé dans une forme – la comédie burlesque – que, pour une raison mystérieuse, on ne voit pratiquement plus jamais sur nos grands écrans.

D'à peine 77 minutes, Rumba, avec son ton candide et absurde, procure d'emblée du bonheur, du vrai, du pur, souvent même du grand.

Dominique Abel et Fiona Gordon campent un couple de danseurs amoureux ayant respectivement perdu la jambe et la mémoire à la suite d'un stupide accident de voiture. A travers leurs acrobaties, on se pince en souriant, tout heureux de retrouver l'héritage des dessins animés, de Jacques Tati, de Pierre Etaix, du cirque ou encore du cinéma comique muet.

Soir en Ligne du 17/09/08 par Nicolas Crousse
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