Synopsis :
Ady a 13 ans et fait les 400 coups avec ses copains en banlieue. Son père qui l’élève seul a bien du mal à le cadrer. Il décide de l’envoyer chez son frère au Burkina, avec l’espoir que celui-ci pourra lui transmettre les valeurs de leur culture traditionnelle. Voilà donc Ady qui débarque, pour des vacances – croit-il – à Gaoua, où vit son oncle Amadou. Celui-ci n’a pas l’air commode et l’accuse d’emblée d’avoir volé l’argent des mandats que son frère lui envoie. Pas terrible, comme accueil. Heureusement, les autres membres de la famille sont autrement plus amicaux : Jean, son cousin, qui le guide et lui sert d’interprète, et surtout la grand-mère si heureuse de rencontrer son petit-fils. Ady, avec ses habitudes de petit Français, doit s’accommoder aux conditions locales : le rationnement de l’eau et les coupures d’électricité qui l’empêchent de recharger son smartphone ! Mais le gamin fait contre mauvaise fortune bon cœur et s’adapte gentiment. Mais pas à n’importe quel prix. Oncle Amadou a la ferme intention de le remettre dans le droit chemin de la morale et de la religion. Cependant, Ady ne compte pas se laisser faire… « Wallay », que l’on peut traduire par « j’te jure ! » donne le ton de cette douce comédie où s’affrontent tradition et modernité. Mais elle a le bon goût de ne pas tomber dans les clichés et privilégie une très fine étude du fossé qui sépare Ady de sa famille africaine. Un fossé que le garçon comblera, en partie, au terme d’un voyage initiatique, passablement différent de ce qu’a imaginé son oncle… Wallay porte un regard à hauteur d’enfant, mais avec toutes les subtilités de l’âge adulte : voilà pour les préadolescents une bien belle manière de découvrir le cinéma d’auteur.

Film parlant français, à partir de 9 ans, film familial