Ce film n'est plus à l'affiche
Le Ruban Blanc
Das Weisse Band
Critique :
(...) film impressionnant et implacable
C'est dans un noir et blanc splendide que se déroule ce film impressionnant et implacable. On le situe quelque part dans la lignée du Losey des Damnés, ou de La Nuit du chasseur de Laughton, à cause de la figure maléfique du prédicateur. D'un Clouzot. D'un Bergman naturellement, tant planent la hantise du péché et une sexualité mortifère. Mais Le Ruban blanc assène un ton particulier, avec ses bourreaux aux yeux bleus et tignasses blondes.
Le Monde du 25/05/09 par
Jean-Luc Douin
Le film du renouveau pour le réalisateur controversé de Funny Games.
Après avoir réfléchi sur la déréalisation de la violence, Michael Haneke propose le film du renouveau, à la fois anxiogène et dérangeant, qui fustige les principes d’éducation réactionnaire.
Michael Haneke présente Le ruban blanc, son nouveau long-métrage, en compétition au festival de Cannes. L'action se déroule dans un petit village de l'Allemagne du nord, à l'aube de la première guerre mondiale, où les enfants et les adolescents sont soumis à des châtiments corporels. Le film du renouveau pour le réalisateur controversé de Funny Games.
Dvdrama du 21/05/09 par
Romain Le Vern
Un noir et blanc somptueux, des acteurs magnifiques, une maîtrise saisissante
(...) Avec toujours la même implacable rigueur, qu'il met ici au service d'un récit et de personnages captivants, Michael Haneke creuse au plus profond de l'âme allemande pour isoler les racines du mal, tel qu'il déferla sur l'Allemagne vingt ans plus tard avant d'engloutir l'Europe, tel qu'aujourd'hui, sous des formes différentes, il menace encore. Un noir et blanc somptueux, des acteurs magnifiques, une maîtrise saisissante de toutes les possibilités qu'offre le cinéma, «le Ruban blanc», film radical sur le radicalisme, est une oeuvre d'un classicisme brûlant, palme d'or du dernier Festival de Cannes.
Le Nouvel Observateur du 15/10/09 par
Pascal Mérigeau