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Prix Regards Jeunes - Festival de Cannes 2010 ; Un Certain Regard Meilleur Film - Festival du Film de Sydney


Distribu� par :
ABC Distribution
Ce film n'est plus à l'affiche

Les Amours Imaginaires (Heartbeats)

Critique :

Le film est léger, grave, désenchanté, doux-amer, d'un romantisme nouveau et Xavier Dolan l'a emballé dans une forme extrêmement séduisante. Pop, branché, coloré, des dialogues savoureux (...)

A vingt ans seulement, Xavier Dolan nous livre un film jouissif "J'ai tué ma mère"; à vingt et un ans, le voici de retour sur les écrans avec "Les amours imaginaires" où il ausculte le coeur de l'homme en proie à ses tourments.

De générations en générations, nous vivons les mêmes joies, les mêmes blessures, les mêmes tourments, les mêmes doutes, les mêmes effractions, les mêmes incertitudes comme si le coeur ne parvenait pas à apprendre et à se durcir de ce qu'il a vécu en des temps précédents ! Les histoires sont uniques, personnelles, c'est un éternel recommencement , une poursuite incessante qui n'apprendra jamais les uns des autres.

L'histoire proposée est donc usée mais neuve aussi parce que tout redémarre à chaque fois.

Le très joli titre résume bien l'histoire : un homme et une femme, amis et complices dans la vie, tombent amoureux du même jeune homme, se jalousent, essaient de se l'approprier, ne parviennent pas à leurs fins car le jeune homme est volage et insouciant.

C'est la petite musique du coeur, celle où l'on tente d'exister dans le regard d'un ou d'une autre, celle de se sentir unique pour l'autre, c'est l'espoir, le calcul, le désappointement, l'amertume, les rêves brisés.

Le film est léger, grave, désenchanté, doux-amer, d'un romantisme nouveau et Xavier Dolan l'a emballé dans une forme extrêmement séduisante. Pop, branché, coloré, des dialogues savoureux ( à propos d'une fille qu'on jalouse la traiter de "goule de Cracovie "!! et rompre avec un garçon parce que la fille en a marre d'attendre que la banane mûrisse !), une certaine désinvolture dans le rapport amoureux, un sens de l'image qui est un régal pour l'oeil, la musique qui souligne admirablement la tension dramatique et qui devient magique lorsque Dalida interprète en italien "Bang Bang" et que la caméra se met au ralenti pour filmer les acteurs, c'est très très beau !!

J'ajouterais le look vintage que j'adore et suis heureux du retour de cette mode !

Xavier Dolan a énormément de talent, de personnalité et c'est un artiste à suivre qui a une très grande maîtrise et un regard qui m'enchante !!

Il filme avec beaucoup d'amour ses acteurs. Niels Schneider a la beauté éthérée et un peu mièvre qui correspondent à son personnage, Monia Chokri, intelligente et sensible et du caractère, belle actrice et lui-même, un peu narcissique sans doute mais....il le vaut bien ! d'autant plus qu'il est très agréable à regarder !

Il filme aussi avec beaucoup de tendresse les moments intimes, les mains et les caresses, la douceur de la peau.

Ce film a donc fait bang bang dans mon coeur !

par denis47.canalblog.com

Un film insolent qui bouillonne de jeunesse, ravive nos vingt ans et n'a peur de rien.

Voici un film acidulé et doux-amer, sophistiqué et désinvolte, sombre et coloré, fragmenté et fluide, grave et ludique, pop et romantique. Un film insolent qui bouillonne de jeunesse, ravive nos vingt ans et n'a peur de rien. Ni de filmer des confidents échaudés par l'amour face caméra, ni d'oser des ralentis sur fond musical. Et encore moins de raconter de façon singulière le mirage amoureux qui saisit Marie et Francis (Monia Chokri et Xavier Dolan lui-même, qui forment un tandem amical délicieusement anachronique) quand ils rencontrent Nicolas (Niels Schneider), bel éphèbe blond et insouciant. Fatalement, la chose sera grisante, fascinante, séduisante mais fatalement aussi, elle sera douloureuse et porteuse de désillusions. En nous donnant sa vision de la confusion des sentiments, le jeune prodige québécois confirme que son cinéma, qui revendique diverses influences - cela va de la Nouvelle Vague à Wong Kar-wai -, a un style très personnel, riche d'audaces et d'une fougue encore adolescente mais très attachante. Que de plaisir avec cette histoire qui fait "bang bang".

Le Soir par F.B.
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