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Distribu� par :
Belga Films
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La Forêt contre-attaque

Critique :

Furry Vengeance: une comédie sans prétention

En plein milieu d’une forêt, Dan Sanders (Brendan Fraser) veille sur la construction de quelques maisons, idée de son patron Neal Lyman (Ken Jeong). Pour ce faire, il a accepté de déménager en plein bois avec sa femme, Tammy (Brooke Shields) et leur fils (Matt Prokop) dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne sont pas enthousiastes à l’idée de passer un an en pleine nature. Mais Dan est fier de son travail: il propose en effet des habitations respectueuses de l’environnement… ou presque.

Le tout se gâte quand les animaux de la forêt, menés par un raton laveur des plus féroces, ont vent des vrais projets du patron de Dan: raser la nature environnante pour créer un immense complexe immobilier bétonné. Les créatures décident donc de passer à l’attaque et de se débarrasser de Dan à n’importe quel prix. Voilà pour le synopsis rapide de Furry Vengeance. La suite est une succession ininterrompue de gags et de situations drolatiques.

Brendan Fraser est coutumier de ce genre de films légers, devant lesquels on met son intelligence au vestiaire et dont le but premier est de se dilater allègrement la rate. Furry Vengeance en est un bel exemple, d’autant plus que les scénaristes Michael Carnes et Josh Gilbert ont réussi à caser ça et là des dialogues absurdes ou qui frôlent parfois avec le cynisme.

Évidemment, les amateurs du 7e Art fustigeront cette production, l’accusant de manquer d’à peu près tout ce qui constitue un bon film. Mais, comme avec The Hangover, il faut savoir, parfois, se contenter d’un divertissement sans prétention. De plus, les animaux de Furry Vengeance n’ont pas été créés en CGI – ce qui est un exploit compte-tenu de la complexité de tournage – et Brendan Fraser effectue lui-même ses cascades (on imagine sans peine les bleus à la fin de la journée). Bref, vous l’aurez compris: ce long métrage offre 92 minutes de rires enfantins. Un dernier mot pour souligner qu’il faut rester assis pendant le générique de fin qui est truculent.

Lebuzz.info du 30 avril 2010 par Isabelle Hontebeyrie
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