Happythankyoumoreplease

Critique :

C'est drôle, très attachant, mené à rythme élevé, très bien joué par des comédiens de talent.

Primé au Sundance Festival, Happythankyoumoreplease s'inscrit dans la meilleure veine du cinéma indépendant new-yorkais.

Josh Radnor (la série How I Met Your Mother) y brille derrière et devant la caméra, dans un film choral mélangeant l'humour et l'émotion avec un réel et très communicatif bonheur.

Le sujet? L'amour qui tente, l'amour qui sauve, mais aussi qui pique et tourmente. Bref, l'amour qui fait vivre plus fort, vu ou aperçu par 6 personnages en quête de l'âme sœur. Ils peuvent presque tous passer pour immatures, notamment le personnage joué par le réalisateur, et qui recueille imprudemment chez lui un jeune gamin en rupture familiale. Mais ils grandiront tous par la force des sentiments, quand le courage leur viendra de les dévoiler, sans peur du ridicule. C'est drôle, très attachant, mené à rythme élevé, très bien joué par des comédiens de talent comme Kate Mara ou Tony Hale (la série Arrested Development).

par Le Vif Focus

Josh Radnor nous enchante le temps d’une comédie qui fait penser à Woody Allen. Encore!

Josh Radnor (qui incarne Ted Mosby dans l’excellente série How I Met Your Mother) réalise une comédie new-yorkaise pleine de jolis sentiments et d'humour sur 6 personnages en quête d'amour. Pourtant, on entend déjà d’ici les pisse-vinaigre: "Comment faire du sous-Woody Allen dans une comédie bavarde sur des bobos new-yorkais?"

Il suffit d’abord de faire référence au maître myope. D'acoquiner un homme immature, forcément écrivain et en déroute affective, auquel on reproche d'utiliser la matière humaine dans ses romans (Vous avez dit Harry dans tous ses états?) avec un fils de substitution évidemment archidoué pour le dessin. Puis de vanter les mérites de New York dans une grande logorrhée amoureuse. Pour enfin terminer sur un bel épilogue où tout le monde dit "I love you". Eh bien, ces cœurs secs peuvent gentiment rester râler dans leur coin. Car Happythankyoumoreplease, malgré d'évidentes maladresses, comme certaines histoires satellites un peu paresseuses, regorge de tendresse, de sourire et file une sacrée banane! Le public du festival indépendant de Sundance ne s’y est pas trompé en lui accordant son prix.

par Moustique