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A remporté 8 GOYA dont celui du meilleur film, du meilleur réalisateur pour Daniel Monzón et du meilleur acteur pour Luis Tosa ; Prix du Jury au Festival du Film Espagnol de Nantes ; Prix du Public à la 9e Semaine du Cinéma Hispanique de Clermont-Ferrand, Prix du Jury au Festival de Cinéma Européen des Arcs ; Projeté aux Journées des Auteurs de Venise.


Distribu� par :
Les Films de l'Elysée
Ce film n'est plus à l'affiche

Celda 211

CELL 211 (Cellule 211)
Critique :

(...) des dialogues à tomber par terre.

(...) Daniel Monzón raconte d'une main de maître, avec de la force, du rythme, du suspense et une grande complexité émotionnelle, cette histoire de perdants épiques, de gardiens de la loi qui découvrent avec effroi que la vie peut vous placer de l'autre côté. Il y a des dialogues à tomber par terre. C'est un film qui a cette chose si difficile à obtenir que l'on appelle "atmosphère", avec des personnages qui impliquent le spectateur dans ce qui leur arrive. (...)

Courrier International par Carlos Boyero

Un scénario intelligent et d'excellents acteurs pour un film espagnol multiprimé. Un film de genre très efficace et à teneur sociale

Après la "standing ovation" réservée au film lors de sa projection aux Journées des Auteurs de Venise, Cellule 211 de l'Espagnol Daniel Monzon était destiné à faire un tabac auprès du public. Ce titre est même devenu un des plus gros succès du box-office espagnol de l'année dernière et a récolté, entre autres prix, huit Goyas en février dernier, dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur acteur et de la meilleure révélation masculine.

Bien que les péripéties de ce drame carcéral ne soit pas particulièrement inédites, la force du récit, raconté et filmé avec un beau classicisme, réside dans son scénario méticuleux et dans les performances solides de ses acteurs principaux, Luis Tosar (Les Lundis au soleil, Ne dis rien) et Alberto Ammann, nouveau venu d'origine argentine résidant en Espagne. Pour interpréter le criminel endurci Malamadre, Luis Tosar a dû prendre du volume, physiquement et au niveau de la voix. Alberto Ammann aussi est impressionnant dans son rôle de jeune maton dont le premier jour de travail coïncide avec une mutinerie. (...)

Le film renvoie à la vieille idée selon laquelle quand on traite des hommes comme des animaux, ils deviennent des animaux, mais Daniel Monzon va plus loin dans le commentaire social : il condamne la hiérarchie, qui fait que les classes "élevées" se contentent toujours d'attendre des ordres de gens encore plus haut placés pour agir, même quand cette paralysie conduit au bain de sang. Le réalisateur montre aussi que les "gardiens de cages" sont sans doute les plus bestiaux de tous, et peut-être les premiers à perdre leur humanité dans le cercle vicieux de la violence carcérale quotidienne.

Cette brutalité n'est cependant jamais représentée de manière gratuite. Au contraire, elle est relativement modérée et "propre" compte tenu du contexte. La tension que Daniel Monzon fait naître se joue avant tout dans le récit et entre les personnages (La prison sera-t-elle prise d'assaut par la police ? Juan sera-t-il découvert et tué ?), de sorte que le spectateur en vient à comprendre et à se soucier de ces derniers, notamment Malamadre. (...)

Cineuropa par Natasha Senjanovic
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