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Imagine
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Solutions locales pour un désordre global

Critique :

(...) des solutions durables et rentables existent (...)

(...) contrairement aux films dénonciateurs et provocateurs du genre Food, Inc. ou We Feed the World, la réalisatrice privilégie l’analyse et l’expertise sans jouer la carte des images chocs. Surtout, elle s’attache à prouver, à partir d’exemples alternatifs glanés du Brésil à l’Inde et de la France à l’Ukraine, que des solutions durables et rentables existent et ont déjà été mises en place. Bref, qu’une économie plus équitable est possible et même indispensable, d’un point de vue sanitaire et humanitaire. Sa démonstration teintée d’un féminisme inattendu, échappe ainsi aux discours culpabilisants habituels.

Première par Veronique Le Bris

Un hymne à la solidarité

Si la planète pouvait parler, il est probable qu'elle dirait un grand merci à la réalisatrice Coline Serreau. Son documentaire vivifiant, Solutions locales pour un désordre global, fait partager les expériences de gens simples qui, dans le monde entier, ont décidé de prendre le poireau par la racine pour refuser la malbouffe, les pesticides et autres maux du siècle qui nous empoisonnent dans tous les sens du terme.

Un hymne à la solidarité

«Je ne suis pas une donneuse de leçons, précise la cinéaste. Il m'arrive de manger n'importe quoi comme tout le monde par manque de temps.» Loin des messages prêchi-prêcha et déprimants, Coline Serreau se veut optimiste. «Je montre les dégâts que subit la terre, mais j'insiste sur le fait que ces dommages sont réparables.» Aux méfaits des compagnies agroalimentaires, elle oppose les actes de résistance ordinaires de paysans adeptes de semences 100% naturelles qu'ils s'échangent sans s'inquiéter des réglementations. «C'est grâce à des gestes de ce genre que les choses évolueront de manière positive, insiste-t-elle. Il faut que, tant que faire se peut, les gens parviennent à une certaine autonomie grâce à la solidarité.»

Son documentaire informatif sans être trop didactique donne envie de bêcher son jardin ou de planter des herbes aromatiques sur son balcon. «Je sais que la nourriture bio n'est pas accessible à tous et que l'hiver prochain, certains auront à choisir entre manger et se chauffer, précise la réalisatrice. Mais les débats lors des avant-premières de mon film prouvent que tout le monde a envie de se bouger!» Informer sans culpabiliser semble avoir été la devise de Coline Serreau qui signe une œuvre tonique dont on ressort, au choix, avec la pêche ou la banane.

20 Minutes par Caroline Vié
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